Alain et René, deux copains qui partageaient leurs passions

En apprenant le brusque décès d’Alain Colomb, une « figure » connue bien au-delà des limites de la commune, homme discret et réfléchi dont les positions souvent tranchées ne laissaient personne indifférent, un flash m’est revenu en mémoire : l’exposition à l’automne 2009 de quelques unes de leurs œuvres.

Ils auraient aimer l’organiser ensemble mais la maladie ne leur en a pas laissé le temps.

 

Le Centre Social présente ses condoléances à la famille d’Alain et rappelle à vos souvenirs René Chapuis, ancien président du Centre Social de Villars.

 

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Exposition du 20 septembre au 4 octobre 2009 dans les locaux du Centre Social

L’escadrille de papier

des aquarelles en tandem de René Chapuis et d’Alain Colomb

 

 

 

 

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Article de presse publié dans le journal Le Progrès de l’époque.

« Il aura fallu attendre le décès de René Chapuis, ancien dirigeant et président du Centre Social, pour que ses peintures et celles de son fidèle compère Alain Colomb trouvent légitimement leur place aux cimaises du Centre. Ces deux hommes qui « partageaient des convictions et des passions » avaient parait-il convenu de présenter ici, un jour ou l’autre, un échantillonnage de leurs œuvres. La maladie n’en a pas laissé le temps à René Chapuis et cette mission a finalement échu à Alain Colomb qui a repris le manche à la place de son pilote de copain avec la complicité de l’épouse et des enfants du défunt.

Le résultat est à la fois sobre et superbe, chaud des couleurs naturelles du ciel et de la terre, vif comme un piqué d’avion dans l’azur du ciel. Inspirés par une réflexion murie, les deux artistes ont conjugué les techniques : acrylique, gouache, aquarelle, parfois un peu d’huile. Avec une pointe d’émotion dans la voix, Alain Colomb ne manque pas de rappeler le passé de René Chapuis, son brevet de pilote, son engagement dans l’aviation légère de l’armée de terre et ses survols du Sahara pour assurer des liaisons entre oasis. « L’osmose s’est faite entre peintures et avions ». Et puis il y a les carnets de voyage des deux hommes, tranches de vie puisées sur le terrain empreintes d’une profonde personnalité, « des images plein la tête » retranscrites sur le papier des aquarelles.

En mémoire de René, l’escadrille de papier incomplète, inachevée, se devait d’être portée aux cimaises. C’est chose faite aujourd’hui. »

                                                                       Pierre Thiolière

 

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